SAL Egypte Mystérieuse objectif 10 ...à jour
Bonjour ou plutôt bonsoir à toutes. J'espère que la journée aura été bonne. Ici ...
Voici la photo de l'objectif 10 du SAL Egypte Mystérieuse :
Voilà chef Patou, je suis à jour de mon objectif!
Photo de l'ensemble :
Quoi? Il y a un gros vide en haut, à droite?
Pourtant j'avais bien cadré ma photo, on le voyait pas beaucoup le vide!
C'est pas faux, j'ai encore un peu de retard!!
Pas beaucoup juste l'objectif 6, et puis le 7 et puis encore un petit peu du 8.
Tu me pardonnes dis Patou?
Pour voir toutes nos avancées et nos versions, clic ici direction les Sals de Méli.
Allez petit tour à l'expo pour me faire pardonner! Quelques photos du Trésor dit de Tanis. Entre 1939 et 1946, l'égyptologue Pierre Montet a mis au jour 6 tombeaux royaux, certains inviolés!
Quelques colliers et autre bijoux
(la photo n'est pas au top, mais les conditions n'étaient pas formidables)
Le 1er est un collier avec un pendentif en forme de tête de serpent (or, cornaline, obsidienne).
Le second un collier avec cylindres et cartouche de Psousennès 1er (or et lapis-lazuli).
Doigtiers de Psousennès 1er.
Lors de la momification, on utilisait du sel de natron pour déshydrater le cadavre. Pour protéger les tissus mous du corps et en particulier sous les doigts et les orteils menacés par la chute des ongles, les embaumeurs protègent les doigts et les ongles du roi avec des gaines d'or. Sur chaque momie, on enfilait 10 longs étuis sur les doigts et 10 plus courts sur les orteils. Ici on voit 5 étuis en or, sur chacun d'eux était enfilé un anneau d'or, amulette circulaire garantissant une protection magique.
Plaque d'éviscération de la reine Hénouttaouy
Toujours pendant la momification (on rigole!!!) on retirait les viscères du corps par une incision pratiquée dans le flanc gauche du cadavre. Pour protéger cette blessure qui ne cicatriserait jamais, à la fin du processus, on plaçait une protection supplémentaire. Aux angles, 4 trous qui montrent que la plaque était cousue sur les bandelettes de la momie. Au centre un oeil Oudjat posé sur un pavois. Les enfants d'Horus se trouvent de part et d'autre de l'oeil.
Le collier pectoral de Chéconq II en forme de pylone (ça fait savant non?)
Le catalogue de l'exposition nous explique que sa forme adopte celle d'un sanctuaire au milieu duquel se trouve un "scarabée de coeur". Sur le plat de ce scarabée est gravé le chapitre 30 du Livre des morts qui devait empêcher le coeur (= siège de l'intelligence et de la conscience ) du défunt de témoigner contre lui devant le tribunal de l'au-delà. De chaque côté du scarabée se tiennent les soeurs d'Osiris.
On peut voir ici le disque solaire qui étend ses ailes sur les personnages.
Le pectoral de Psousennès en forme de scarabée ailé.
Le thème de cette parure est celui de la renaissance du soleil. Elle est symbolisée par le scarabée roulant devant lui le globe solaire et traînant le signe Chen (image traditionnelle du soleil levant), ici le globe est remplacé par un cartouche contenant le nom de Psousennès que le dieu emporte dans sa courses éternelle.
Voilà c'était la petite ballade culturelle d'un samedi soir valenciennois!
"Bonne nuit à toutes et à tous,
et faites de beaux rêves!"